WHO CARES ?

SOLO : Création Hybride – Danse / Théâtre / Cinéma

  • Type: CRÉATION SOLO 2024

LES ARTISTES

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CRÉATION 2024 / Un spectacle hybride entre théâtre, danse et cinéma. Une odyssée en solo au coeur des catastrophes naturelles.

Who cares ? est une création qui navigue entre la fable écologique et les questionnements existentialistes. Comment trouver sa place, sa position, dans un monde traversé par les catastrophes ? Comment rester dans l’empathie avec les autres malgré le flux d’informations désespérantes dont nous sommes abreuvés ?

Guillaume Bariou se lance dans un rituel de re-connexion pour trouver son positionnement, en tant qu’homme et en tant qu’artiste. Pour cela, il va falloir accepter de se déplacer et d’opérer une mutation en profondeur.

Un parcours qui le conduira dans des contrées exotiques balayées par les ouragans, mais aussi dans le passé lointain, au temps de la disparition des dinosaures.

CRÉATION AUTOMNE 2024

Production : Biche prod  

Coproduction :

Collectif FAIRE – CCN Rennes Bretagne

Théâtre Francine Vasse 

Soutien :

Coopération Nantes-Rennes-Brest-Rouen / Itinéraires d’artiste(s) 2023

TU Nantes (modalités en cours)

 

RECHERCHE DE PARTENAIRES ET DE COPRODUCTIONS EN COURS

Accueils en résidence passés (recherche) : Le 104, Paris / L’L, Bruxelles, Belgique /Dans les parages, Cie Christophe Haleb, Marseille / L’oiseau Mouche, Roubaix / Collectif FAIRE – CCN de Rennes de Bretagne / Bain Public, Saint Nazaire / Nouveau Studio Théâtre, Nantes

ORIGINES DU PROJET

À l’origine de « WHO CARES ? », il y a une recherche sur la question de l’empathie, commencée en 2016 et accompagnée par L’L, structure expérimentale de recherche en arts vivants à Bruxelles. Une recherche artistique au long cours, qui s’est développée sur plus de quatre années, lors d’une quinzaine de résidences à Bruxelles, Roubaix, Marseille et Nantes. 

Le choix de ce sujet était une réaction vive et sensible (épidermique ?) au monde qui m’entourait. Au monde tel que je le percevais. Un monde médiatique désespéré et violent. Un environnement offrant trop de place à l’ironie facile et au nihilisme. C’était le choix d’un sujet qui puisse contrer le cynisme ambiant dans lequel je m’enfonçais peu à peu et qui puisse avoir à la fois une dimension poétique et une dimension politique. 

L’empathie est la capacité à se mettre à la place des autres, à ressentir ce que ressent l’autre.  L’empathie est donc un changement de perspective émotionnelle et/ou cognitive. C’est un exercice de simulation et une modalité de rencontre d’autrui. C’est un moyen de ré-envisager ce qui nous entoure et donc de chercher un nouveau positionnement. Car réfléchir sur la question de l’empathie, c’est se poser la question de l’identité. En tant qu’être humain impliqué dans des relations inter-subjectives, mais aussi en tant qu’artiste.

J’étais le rat qui, après avoir appris à appuyer sur un levier pour obtenir de la nourriture, arrête de s’alimenter quand il perçoit que son action est associée à la délivrance d’un choc électrique à un autre rat. Ou le poisson de David Foster Wallace qui prend conscience du monde autour de lui et qui se le répète comme un mantra : « This is water, this is water… »

Assez vite, mon travail s’est concentré sur l’observation de l’impact des catastrophes naturelles : ouragan, tsunami, etc.… Je n’ai pour ma part connu aucune catastrophe. Individuelle, massive, privée, historique… Pas de vrai drame. Aucun de ceux qui font dire aux gens «Ouh lalah, ça n’a pas du être facile ». Il est fort probable que j’avais besoin des drames des autres pour (me ?) construire. Les drames des autres me parlaient. Dans une approche spectaculaire, il fallait également que ces catastrophes parlent à travers moi. 

Cette recherche m’a conduit à développer une pratique de corps de plus en plus poussée. J’ai commencé par un travail qui empruntait à la tradition du tableau vivant, pour ouvrir à la contemplation sur les traumas des autres. Puis le mouvement s’est imposé à moi, comme le compagnon nécessaire de la parole. Je ne suis pas un danseur mais le mouvement fait désormais partie de mon langage artistique, de mon écriture. Je ne suis pas danseur et pourtant je danse. Difficile d’imaginer une pièce aujourd’hui sans que le corps n’ai son mot à dire. 

« WHO CARES ? » Sera mon premier projet solo. 

« Un artiste, c’est quelqu’un qui a mal aux autres »

Jacques Brel, Radioscopie.

« Les animaux n’aiment pas avoir d’autres animaux sur le dos »

Burkhard Bilger, A dada.

GÉNÉRIQUE

conception, scénographie, écriture, mise en scène et interprétation : Guillaume Bariou

interprétation chant final : Suzon Bariou

dramaturgie : Audrey Bodiguel

regard extérieur : Sofian Jouini

lumières : Willy Cessa

son : Christophe Sartori

couturière : Sarah Morel

stagiaire scénographie : Léo Bureau

création et réalisation du drapeau : Darius Dolatyari

La trace des dinosaures (film)

Recherche de production en cours

scénario, co-réalisation : Guillaume Bariou

consultant scénario : Yves Piat

co-réalisation  : Karim Bouheudjeur

cadreur : (en cours)

prise de son : Jérémie Morizeau

régie : Sofian Jouini