METTRE EN ONDES
Réalisation d’une fiction audio s’inspirant de l’album jeunesse L’enfant Jaguar, de Anne Sibran, illustré par Benjamin Bachelier.
EN PARTENARIAT AVEC BAIN PUBLIC, SAINT-NAZAIRE.
LIEU DE L’ACTION : CLASSE CM2 – ÉCOLE LAMARTINE (SAINT NAZAIRE)
DESCRIPTION DE L’ACTION
Éducation aux médias, écriture, théâtre, bruitage, découverte du champs technique de la création sonore.
Il s’agit de mener un atelier de fiction audio qui permet de stimuler l’imaginaire sonore des élèves, de les initier au bruitage et au jeu d’acteur, et de les faire passer par la majeure partie des phases de production d’un objet radiophonique : l’écriture, les répétitions, le tournage, le bruitage… Cela permet également d’évoquer avec eux les aspects techniques de ce travail, notamment sur les techniques de spatialisation binaurale*
Cela va de paire avec une découverte du médium radiophonique, son histoire et les liens qu’entretient la fiction radio avec le théâtre depuis sa naissance.
Le protocole passe par différente phase :
– La préparation. Outre la phase de préparation et de plannification effectuée par la compagnie. Il s’agira de bien définir le projet avec les enseignants puis avec les élèves lors de rencontres préparatoires. Pour se mettre d’accord, non seulement sur les « attendus pédagogiques » de l’enseignant, mais également sur les besoins et envies spécifiques des élèves impliqués.
– Une séance d’écoute et de décryptage : Avant de commencer à vouloir « faire de la radio », il faut en écouter. C’est d’autant plus vrai pour la fiction radio, genre avec lequel les élèves ne sont pas toujours familiers. Une séance d’écoute permettra d’éveiller leurs jeunes oreilles au langage radiophonique, et aux façons très diverses dont on peut s’en emparer pour raconter une histoire par les sons. Nous utiliserons pour ce faire des extraits de fictions contemporaines, et la fiction sonore réalisée par la compagnie : Airstream. Cette séance sera l’occasion de dresser un rapide historique de ce genre, et ses liens avec le théâtre. Mais aussi de décrire le fonctionnement de la diffusion binaurale* et de la diffusion sonore type « cinéma »
– Un atelier d’écriture : en collaboration avec l’autrice du texte servant de support à la proposition, Sophie Merceron, il s’agira, en prenant pour base un passage du texte de développer un récit original pour une fiction d’une dizaine de minutes. Suite à l’établissement du texte, il faudra envisager la partition sonore ainsi que définir la bande son de la proposition, pourquoi pas en utilisant les compétences musicales de certains élèves. A la fin de cette séance, il s’agira d’établir le casting de la fiction.
– Le tournage. Nous choisissons d’utiliser le mode de tournage le plus fréquent, celui où l’on enregistre séparément les différentes séquences, mais aussi la musique et les bruitages, pour ensuite assembler tous ces matériaux au montage.
Contrairement au tournage en live et en continu, il ne nécessite pas des temps de répétitions trop longs. Il permet aussi de créer une attente sur le résultat final.
– Le montage. Il sera opéré par Guillaume Bariou et finalisé par Christophe Sartori, technicien son spécialisé dans la spatialisation sonore. La réalisation du montage implique des techniques complexes qui nécessite un savoir faire que temps réduit de l’action ne permet pas de transmettre aux élèves.
– La restitution sera effectué à Bain Public. Dans le cadre d’une écoute en format cinéma sonore (son immersif type cinéma) ou au casque selon le calendrier et les salles disponibles.