Anaïs Allais est autrice, metteure en scène et comédienne. Formée au Conservatoire de Nantes et à l’Institut de Arts et Diffusion de Belgique en section interprétation, elle complète sa formation par des stages, notamment avec Joël Jouanneau, Claude Buchvald et Wajdi Mouawad, mais également par des résidences de recherche d’écriture qui lui ont fait traverser des frontières (Montréal, Yaoundé, Alger…).
Elle est artiste associée au Grand T à Nantes et à la Comédie de Caen, autrice invitée au Théâtre de la Colline à Paris, et directrice artistique de la compagnie nantaise La Grange aux Belles.
De pièce en pièce, elle écrit et met en scène des histoires de ponts au-dessus de la Méditerranée. Elle tente d’y créer un dialogue sensible et actuel entre deux rives qui, pour des raisons souvent historiques et politiques, ne se comprennent pas toujours. Elle signe Lubna Cadiot (x7) en 2012, Le Silence des Chauves-Souris en 2015 et Au Milieu de l’hiver j’ai découvert en moi un invincible été en 2018, textes tous trois publiés chez Actes-Sud Papiers. Elle a écrit et interprété « W. », une immersion à l’aveugle autour de l’œuvre de Wajdi Mouawad (2016), répondant à une commande du Grand T et de la compagnie de Wajdi Mouawad, Au carré de l’hypoténuse.
Elle est aussi dramaturge pour d’autres metteur.e.s en scène (David Humeau, Corentin Skwara, Louise Belmas) et dispense régulièrement des ateliers d’écriture et de mise en voix pour différents publics.
En tant que comédienne, elle a travaillé entre Bruxelles et Nantes avec Joël Jouanneau, Mohamed Bari, Patricia Barakat, Juan Pablo Mino, Xavier Cailleau, le Collectif Extramuros… Des noms qui ne vous diront peut-être rien et c’est dommage parce que ce sont des gens super.
Elle a été quelques fois finaliste mais n’a jamais remporté aucun prix, ce qui ne lui pose aucun problème existentiel. Celui qu’elle aurait quand même bien aimé avoir c’est le prix Sony Labou Tansi des lycéens, mais c’est David Paquet qui l’a eu.
PARCOURS AVEC BICHE PROD
Chercheuse et actrice pour Traum-a #Agadir